Repère politique : Portrait

Biographie détaillée Jean-Michel BOUCHERON

– Jean-Michel Boucheron est né le 6 mars 1948 au Havre d’une mère sage-femme et d’un père instituteur.
– Arrive en 1951 à Lorient où son père est nommé directeur du Lycée technique Colbert. Il fait ses études secondaires techniques dans ce lycée jusqu’au décès de sa mère en 1964.
– A 16 ans, il arrive à Rennes où son père a été nommé proviseur du Lycée technique Joliot Curie. Il passe son BAC mathématiques techniques en 1966 et entre en section mathématiques supérieures techniques et exerce les responsabilités de maître d’internat à l’école d’imprimerie Robidou à Rennes.
– En 1967, dans le cadre d’une émission d’Europe 1 « les jeunes et la politique », Jean-Michel Boucheron (19 ans) interviewe André Malraux, Ministre de la Culture du Général de Gaulle lors de la sortie de son livre« les Anti-mémoires ».
– En 1968 il opte pour la faculté de Droit et de Sciences Économiques de Rennes et participe au sein du« Comité des 16 »à la coordination du mouvement de mai 68.
– En 1970 il participera à la fondation de 1’IGR (Institut de Gestion de Rennes) sous la direction de Claude Champaud avec un groupe d’étudiants . En 1972 il obtiendra la 1ère maîtrise de Gestion des Entreprises décernée par ce nouvel institut. En 1971 et 72 il assurera des responsabilités de DRH dans plusieurs PME en tant que spécialiste de la mensualisation des salaires.
– En 1972 il devient assistant à l’IUT et à la faculté de Sciences Économiques d’Angers où il enseigne l’économie d’entreprise, la gestion financière, l’organisation scientifique du travail. Il assurera ses fonctions universitaires à Angers jusqu’en 1981 date à laquelle il deviendra Député.
En 1972 il adhère au Parti Socialiste dont François Mitterrand vient de prendre la direction. A l’époque dans le département d’Ille-et-Vilaine le PS ne faisait que 3% des voix et n’avait quasiment aucun élu socialiste.
– En 1974 il préside la section de Rennes du Parti Socialiste et devient le trésorier de la fédération départementale. Il organise la campagne présidentielle de François Mitterrand en Ille-et-Vilaine et participe au comité de campagne du candidat à la Tour Montparnasse à Paris.
– En 1976 à 28 ans il est élu Conseiller général à Maurepas à Rennes contre le Sénateur-Maire de Rennes, Président du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, Henri Fréville. La large victoire de Jean-Michel Boucheron (60% des voix) entraîne le retrait de la vie politique du Maire de Rennes ouvrant ainsi la voie à la victoire des socialistes aux municipales l’année suivante en 1977.
– En 1977 victoire aux municipales. Il sera Adjoint aux finances de l’équipe Hervé où il s’emploiera à la rationalisation de la gestion et à la maîtrise de la fiscalité qui augmentait, les années précédentes, de 15 à 30% par an.
– En 1978 il est candidat aux législatives à Rennes-Sud contre François Le Douarec, Député UNR, nouveau Président du Conseil Général, Vice-Président de l’Assemblée Nationale. Cette campagne préparera sa victoire aux législatives en 1981 qui lui vaudra la réputation de « tombeur de Présidents de conseils généraux».
– En 1981, élu Député de Rennes-Sud dans la majorité présidentielle de François Mitterrand, il sera « envoyé en mission » à la Commission de la Défense de l’Assemblée Nationale par Pierre Joxe. A la même époque il participera fortement aux activités de la Fédération Départementale d’Ille-et-Vilaine du Parti Socialiste, département totalement tenu par la droite.
– En 1986 réélu à la proportionnelle, il est responsable du groupe des Députés socialistes à la Commission de la Défense de l’Assemblée Nationale présidée par François Fillon.
– En 1988, après le retour du scrutin uninominal et le redécoupage des circonscriptions, il est élu Député de Rennes-Sud au premier tour de scrutin en Juin et Conseiller Général également au premier tour en septembre.
– En 1988 il est élu Président de la Commission de la Défense à l’Assemblée Nationale où après la chute du Mur de Berlin il aura en charge la part législative des accords de désarmement nucléaire puis conventionnel en Europe, de la première guerre du Golfe après l’invasion du Koweït par l’Irak et de la guerre en Bosnie. A ces titres, il travaillera en relation proche avec le Président François Mitterrand. Jean-Michel Boucheron rédige un ouvrage sur la loi de programmation militaire« Paix et Défense».
– En 1992 obtient sa licence de pilote privé d’avion.
– En 1993 il fait parti des rares députés socialistes élus (53), face à une majorité de droite (près de 500). Il participera avec Anne Lauvergeon, secrétaire générale adjointe de l’Élysée à un groupe d’une dizaine de députés réunis une fois par semaine par le Président Mitterrand à l’Élysée.
– En 1997 après la dissolution de l’Assemblée par Jacques Chirac, réélu Député de Rennes-Sud, il sera rapporteur spécial du budget de la défense à la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, présidera la délégation française au Parlement de l’OTAN, sera membre des délégations françaises au Conseil de l’Europe et à l’Union de l’Europe Occidentale. Il sera par ailleurs l’un des deux parlementaires membre de la Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (CNCIS).
– En 1998 il sera tête de liste départementale aux élections régionales et améliorera de 16 points le score du Parti Socialiste dans le département mettant pour la première fois le PS en position de première force politique en Ille-et-Vilaine.
– En 1999, quinze jours après la fin de la guerre au Kosovo il rédigera un ouvrage : «Kosovo: le prix de la Paix». L’année suivante en 2000, il rédigera l’ouvrage « Djibouti : La présence militaire française ».
– En 2002, réélu Député après la présidentielle désastreuse « Chirac-Le Pen », il est responsable du Parti Socialiste pour les questions de défense et rédigera un ouvrage sur l’utilité des drones « des espions au service de la Paix».
– En 2003 Jean-Michel Boucheron est élu à l’unanimité, par les représentants d’une trentaine de pays, Président du « Groupe Spécial Méditerranée » principale commission de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Il assurera ainsi la responsabilité du dialogue entre pays occidentaux et le monde musulman. Il sera le chef de l’opposition à la guerre en Irak au sein de cette assemblée.
– En 2005, cofondateur avec Bernard Carayon et Vice-Président de la fondation d’entreprises Prométhéus à vocation d’intelligence économique.
– En 2007 réélu Député avec près de 66% des voix, il sera rapporteur du budget de la défense au sein de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale et rédigera deux ouvrages de référence « Les enjeux géostratégiques des proliférations » et « Les vecteurs privés d’influence internationale ».
– En 2007 il sera nommé pour 5 ans le représentant de toute l’Assemblée Nationale à la Commission du Secret de la Défense Nationale (CCSDN) qui compte un Sénateur et un Député et qui donne un avis au gouvernement sur la reclassification des dossiers secrets. (Il avait déjà siégé dans cette commission de 1997 à 2002).
– En 2008, après la création de la Délégation au Renseignement chargée du contrôle des services secrets, Jean-Michel Boucheron est nommé pour 5 ans membre de cette instance.
– En 2009 il sera élu Vice-Président du Parlement de l’OTAN sur la ligne politique de la prééminence des décisions de l’ONU sur les interventions militaires de l’OTAN. Dans ses diverses responsabilités, Jean-Michel Boucheron aura l’occasion de rencontrer en tête à tête une soixantaine de chefs d’Etat sur le thème de la sécurité et de la paix. Dans ses différentes fonctions il a été l’auteur d’une quinzaine de rapports annuels sur l’état de la défense française .
En 2012 après 31 ans de mandat de Député, il  est nommé Membre Honoraire du Parlement et intègre le cabinet du Président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, en tant que conseiller aux Affaires Stratégiques et de Défense.

 

 

Comments are closed.