Ayant accompagné François Mitterrand dans le Golfe persique, Jean-Michel Boucheron livre son constat de la situation. Plus de 10 ans plus tard, ces analyses sont toujours d’actualité.
La situation au Proche-Orient ne peut se débloquer tant que tous les interlocuteurs ne seront pas considérés comme diplomatiquement fréquentables. Il était donc nécessaire que le plus de responsables politiques possibles rencontre très officiellement Yasser ARAFAT. Jean-Michel BOUCHERON le rencontrera en juillet 1990.
Les conversations avec le Président égyptien portent sur les relations de l’Égypte avec le Soudan concernant le problème de l’eau et surtout sur le problème palestinien. Le Président égyptien considère qu’il faut pousser Palestiniens et Israéliens au dialogue direct.
Jean-Michel BOUCHERON préside une délégation parlementaire au Proche-Orient. Elle commencera par l’Égypte où elle sera reçue au Caire par le Président MOUBARAK et par le Ministre des affaires étrangères Boutros BOUTROS-GHALI qui deviendra plus tard secrétaire général des Nations-Unies.